Carnet de route

Le Sapin
Le 05/02/2023 par jean Francois
Le Sapin (en fait il n'y a plus de sapin...)
Après 1 journée, avec Chris et Miguel, de repérage de cavités et du chemin le plus direct pour le Sapin.
Une journée de purge de la trémie d’entrée avec Chris.
Et une autre avec Véro pour commencer le rééquipement.
Me voici de retour avec Jean Marc B et Max. Le rdv est à 9h30 à St Paul, on est prêt à partir de la carrière à 10h et qq, pour 1h10 environ de marche, qq rafale de vent et des traces de neige.
Sur place, on retire le grillage qui signale et protège une peut l’entrée verticale. La trémie, terre et cailloux, est un peu plus humide que les dernière fois, mais elle n’a pas bougé.
On met en place la première corde, je me faxe en fil d’araignée dans la trémie, suivi d’un rétrécissement, ça s'ouvre et j’ai le fractio du P10 devant les yeux.
Je jonctionne les cordes et descends le P10, pendule pour atteindre la main courante qui donne sur le P17. Une fois sur la MC, je crie « libre » à Max, évitant ainsi de prendre un caillou et de la terre, la MC et le P17 étant à l’abri.
Max fait pareil avec JM. Pendant ce temps je descends le P17, P14, j’attends un peu pour voir si tout le monde suit, puis le beau P30. Jusque-là, les verticales au départ plutôt aérien s'enchaînent, maintenant ce n’est plus équipé, il va falloir travailler un peu et on a 3h avant de faire demi-tour.
Je charge Max et JM de trouver de quoi sécuriser le R2, pendant ce temps je cherche la suite en bas du R2 ; elle est évidente les parois sont très proches et sa part en bas, mais pas de point en vue, qq trace de fumée, je vise le plus large et juste au-dessus un AN a déjà servi !
Je descends de 2m et je trouve un spit, nettoyage au taraud (comme tous ceux à venir) et comme je ne trouve pas d’autres spit je fais un AF en face. Je me glisse dans la suite du P11 qui s’ouvre, un kit est au fond (un TSA marqué ESR, les dernières explo étant daté de 94, cela fait 28 ans ?). Le sol est rempli de bloc remontés de la suite, très beau travail en pierre sèche (humide:) avec escalier et terrasse.
En attendant, les collègues je mange un peu et je laisse le mini kit, puisque visiblement la suite est pas plus large. On s’engage dans le boyau élargi à la poudre sur plus de 10m, suivi d’un R4, pas facile à équiper, pour faire simple et pratique je mets une dev (a revoir). En bas, suit le R8 pas simple non plus, vu l’étroitesse, il faut bien viser pour éviter le frottement j’utilise un pulse en dev pour gagner du temps.
Ensuite, il faut se glisser dans un nouveau boyau de qq mètre, je trouve 1 spit, comme il faut se glisser à l’horizontale et que ca descend derrière je demande à JM et Max de doubler l’amarrage, suit 2 points et un P10 pas très large, le bas s’ouvre un peu et il y a des concrétions.
Une MC donne au-dessus d’une faille étroite (tient encore !) , 2 points en TDP, Max l’équipe, descend et cherche ou équiper, comme il ne trouve rien d'évident en que ca à l’air de le faire il descend et je surveille. Ça commence à toucher dans les derniers mètres. Je descends et trouve 2 points plus loin dans mon dos, mais comme c’est plus large là où je suis, je mets une dev et descends, le puits est arrosé par une petite pluie fine.
De nouveau un boyau désobstrué de qq mètre, et un nouveau départ, pas large… et le nettoyage n’est pas terminé. On voit bien qu’il y en a un qui ne tenait plus et qu’il s’est glissé par l’étroiture pour savoir si enfin ils atteignaient le vide insondable, mais non P7 et encore une faille à élargir et un peu plus humide et glaiseuse que les précédentes ????! Une pointerolle est restée plantée dans un bloc, j’essaye de la sortir, mais visiblement je ne suis pas Arthur, faudra une massette …
Je demande à JM qui m’a rejoint s’il veut aller voir ?, il est partant ! on met un pulse et un AF, il se faxe et doit ensuite placer une dev derrière lui. Une fois en bas après un petit tour il nous donne la description déjà citée, il est 16h32 pile dans les temps !
Max n’ayant pas plus envie que ça d’aller voir et moi non plus, il commence à remonter. JM se bat pour repasser l’étroiture en boite à lettre. Une fois sortie, il commence lui aussi la remontée et j’enchaine, je trouve un AN qui pourrait servir de Dev, si on est pas vigilant, sur les appuis,la corde peut toucher en haut, idem dans le P10, mais là c’est moi qui ait raté un spit côté gauche ????. La remontée jusqu’au P11 est très laborieuse pour moi. Je mets ça sur mon manque de forme après plus d’un mois de crève en décembre, il doit y avoir de ça et en plus une cote douloureuse depuis 3 semaines et en fait je n’ose pas forcer. Max et JM avance mieux que moi, grrr et j’ai oublié de récupérer le pulse donc redescend une étroiture pour la peine, re grrr.
En bas du P30 on termine l’équipement des 2 ressauts et on enchaîne. Pour moi ça va mieux dans les verticales, j’ai même un peu d’attente, mais en même temps Max et JM n’ont pas tant de pratique que ça dans les puits et ils tirent chacun un kit. Même opération pour la sortie qu'à l'entrée ou chacun attend sur la vire en haut du P17 que le précédent soit complètement sorti de la cavité.
Il est 19h50, quand je sors on a 1h50 de retard sur mon timing, et j’ai des messages sur le tel, désolé !
On redescend de nuit dans la forêt de Malabrac avec de bonnes rafales de vent froid, c’est cool :).
Bref, les 90 premiers mètres et le P25 du fond sont une jolie balade avec juste 2 départ et un fractio aérien, entre les deux, ça se mérite, mais une fois réparé j’y retourne pour élargir le départ du P7 et aller voir la suite, surtout qu’un petit courant d’air se fait sentir J !